Nature. Morte.
C’est un Cézanne hirsute et misanthrope, sujet aux hallucinations, qui déambule dans ce paysage chauffé à blanc, bien avant que l’A8 ne déroule son tapis d’asphalte suante au pied de la montagne Sainte-Victoire, sonnant la défaite du paysage face à l’ardente et impatiente modernité.
Voilà donc Peintre Paul qui croque dans une pomme, rote, salue un faune, insulte Renoir, trébuche sur un corps, transpire et se gratte… Tout ça en seulement trois jours !
On sent l’auteur malheureusement un peu pressé, tant il est vrai qu’il est cruel de devoir se contenter de trois jours de cette vie-là quand on brûle d’en connaître trois semaines, trois mois voire même trois longues années…
…du moment que c’est Mika Biermann qui nous les conte.
Pierre
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